Region du Centre-Nord

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Boukaré Ouédraogo dit « Burky » à la mairie de Kaya : Que de chemin parcouru !

Après les élections municipales du 22 mai 2016, place a été faite à la désignation des maires des communes par les conseillers élus. Kaya, le chef-lieu de la région du Centre-nord n’a pas fait exception à la règle. En effet, les conseillers de la commune de Kaya ont finalement pu élire leur nouveau maire le 25 juin 2016. Nous vous proposons un gros plan sur qui a reçu la confiance des conseillers électeurs et ses priorités pour la commune.

Le nouveau maire de Kaya, Boukaré Ouédraogo dit « Burky » est né le 02 février 1971 (45ans). Il est le fils du regretté président de la communauté musulmane de Kaya, El Hadj Ousmane Ouédraogo décédé en août 2013. Il est instituteur certifié en service à l’école primaire de Dimassa dans la Circonscription d’éducation de base de Kaya 1, avec une vingtaine d’années d’expérience et de pratique du métier d’enseignant. Il a servi dans des localités comme Koalma et Rofenega dans la commune rurale de Pissila.

Ex-syndicaliste engagé dans les sous-sections du SYNATEB (Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base) de Pissila et de Kaya, l’homme est aussi un ouvrier spécialisé et formateur en apiculture moderne. Marié et père de 03 enfants, Boukaré Ouédraogo est aussi un passionné des arts martiaux, de la chasse sportive et du théâtre. Ceinture noire 2eme dan de Vo vinam viet vo dao et 05 fois champion national en catégorie poids lourds, il est co-fondateur du club de karaté « La tolérance » de Kaya. Il est depuis 1998, le directeur technique dudit club.

Sur le plan politique, on retiendra qu’il fut de 2005 à 2010, membre des services structurés du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès) à Pissila. Il rejoindra très tôt le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès) à sa création en qualité de membre de la sous-section du parti à Kaya. Il a été élu conseiller municipal du secteur N°2 de Kaya(Yaoghin).

Sur l’anecdote liée à son surnom « Burky », Boukaré Ouédraogo nous explique que cela remonte au temps où il était toujours élève. Ce serait après avoir reçu leur copie de devoir que les élèves sont partis pour les différentes réclamations de points omis par l’enseignante. De façon générale, les réclamations visent la plupart du temps pour l’élève plaignant à revendiquer un ajout de point et non le contraire. Lorsque son tour arriva, son enseignante lui fait savoir qu’il n’y a plus de réclamation possible. Alors, il expliquera qu’il a obtenu un point de plus qu’il ne le méritait. C’est donc entre surprises et étonnements qu’après avoir pris le cas de Boukaré Ouédraogo en exemple auprès des autres élèves, elle lancera (en mooré) et pour faire répéter aux autres et en signe de leçon de morale que Boukaré Ouédraogo est un vrai « Burky », comprenez donc Burkinabè.

C’est cet homme qui n’était pas au départ dans les startings blocks à l’élection du maire de Kaya qui arrivera comme le 4ème larron.

Une élection sous haute surveillance policière

Initialement prévue pour se tenir le 21 juin dernier, l’élection du nouveau maire ne se fera que quatre jours plus tard et sous très haute surveillance des forces de défense et de sécurité, à cause des risques de troubles graves qui prévalaient. En effet, selon des témoignages recueillis sur place, il y avait de l’électricité dans l’air et les populations redoutaient le pire. Et pour cause, une rivalité interne à trois prétendants, tous du MPP et dont « Burky » ne faisait pas parti était la raison des craintes.

Dans l’impossibilité de trouver un modus vivendi entre eux à Kaya, les trois prétendants se sont déportés au niveau de la capitale pour voir leur désaccord aplani. Et comme solution, les premiers responsables de Ouagadougou ont décidé qu’aucun des trois prétendants ne se présente et que la place soit faite pour celui qui était pressenti alors comme premier adjoint au maire, Boukaré Ouédraogo dit « Burky ».

Pendant tout ce temps, les partis de l’opposition étaient tapis dans l’ombre, attendant d’exploiter les faux pas et les rivalités internes de l’adversaire politique et pourquoi pas ravir la mairie de Kaya. Même si cela paraissait peu probable avec les 104 conseillers engrangés par le seul MPP sur un total de 162 pour la commune.

Cependant, l’histoire est plus complexe qu’elle ne le parait parce qu’il n’était pas non plus exclu que des conseillers MPP d’un des candidats et pourquoi pas de deux candidats mécontents, décident de voter pour l’opposition en signe de protestation et de sanction au parti au pouvoir ? En effet, cela s’est déjà vu dans d’autres communes et il ne s’agit donc pas là d’un scénario invraisemblable. Et pour dissuader les trois prétendants de toute velléité d’outrepasser la solution de Ouagadougou, il a été clairement dit que celui qui ne respectera pas la consigne sera exclu du parti.

Les grands chantiers du nouveau maire

C’est dans ce contexte général de suspicion (trahisons et affrontements) qu’a eu lieu l’élection du maire de la commune de Kaya le 25 juin 2016. Et les 161 conseillers présents ce jour-là, devaient montrer patte blanche en franchissant chacun, trois barrières de contrôle avant d’accéder à la salle des délibérations. Les consignes du parti n’ont pas été respectées puisque l’un des trois prétendants aux primaires mis à la touche tout de même présenté. En plus de ce non- respect de la consigne, un autre problème pouvait faire obstacle au désormais candidat officiel du MPP. Que les conseillers du canton de Kirgoutenga, plus nombreux que les autres et qui ont toujours fait la différence par leur vote ne suivent pas aussi les consignes du parti. En effet, le Sanmatenga qui relève de la chefferie du Dima de Boussouma est constitué aussi de cantons (4 à 5 selon notre source). Et trois dont celui de Kirgoutenga surtout, du Sanmatenga et de Diguila sont incontournables et ont toujours dicté leur volonté dans le choix du maire de la commune. Et selon toujours la même source, de par le grand nombre de conseillers qu’il a toujours eus lors des élections passées, le canton de Kirgoutenga a longtemps imposé des maires natifs dudit canton à la commune. Toute chose dont ne voulaient plus entendre parler cette fois-ci encore, ceux du Sanmatenga avec comme candidat Boukaré Ouédraogo. Et si les conseillers de Kirgoutenga ne suivaient pas, les choses pouvaient dangereusement se compliquer pour le candidat officiel et le MPP.

Mais heureusement, Boukaré Ouédraogo a pu au final compter avec le soutien dit-on des conseillers de Kirgoutenga. C’est ainsi qu’il a pu être élu sans coup férir par 108 conseillers sur les 161 présents et votants du jour, et contre 53 voix pour son challenger du même parti qui n’a pas pris en compte la décision des premiers responsables du MPP. L’opposition, elle a finalement jugé sage de ne présenter aucun candidat alors qu’il était question d’un candidat CDP.
Finalement élu à la tête de la commune de Kaya, le maire Boukaré Ouédraogo dit « Burky » entend désormais travailler avec tous les fils et filles de Kaya. Pour lui, il n’est plus question de clivages politiques les élections passées car seul importe le développement de sa commune, nous a-t-il confié le lundi 27 juin 2016 au domicile familial sis au secteur N°2 de Kaya. Il compte d’abord s’appuyer sur le travail de ses prédécesseurs parce qu’il estime qu’il s’agit d’une continuité. Il a relevé des points importants à ses yeux et qui ont pour nom : Eau et assainissement, le chômage et l’emploi des jeunes, la question des femmes qui est très importante nous a-t-il fait savoir, car elles ont participé pour au moins 75% à l’élection de conseillers MPP. Il est question de booster leurs mouvements associatifs et leur trouver aussi de quoi s’occuper. L’urbanisation de la commune est aussi un enjeu pour le maire Ouédraogo. Il a particulièrement insisté sur la nécessité d’un redécoupage de la commune de Kaya en vue d’augmenter le nombre de secteurs qu’il veut voir passer de 7 actuellement à au moins 17 ; ériger les quartiers de gros villages et les hameaux de culture en villages. Comme ressources, il compte sur la mobilisation optimale des taxes et impôts et le soutien de partenaires financiers par le biais des jumelages.

A titre de rappel, ils étaient six partis politiques à avoir pris part aux élections municipales dans la commune du cuir, des peaux et du coura-coura(Koura-Koura c’est selon) : Le MPP, le CDP, l’UNIR/PS, la NAFA, l’UDS et l’UPC.


Lefaso.net


29/06/2016
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Leadership et autonomisation économique de la femme : une série d’émissions lancées par Radio Manegda de Kaya

Le haut-commissaire de la province du Sanmatenga, Bruce Emmanuel W. Sawadogo, a lancé officiellement une série d’émissions radiophoniques interactives sur le leadership et l’autonomisation économique des femmes rurales, le lundi 13 juin 2016 à Kaya.

leadership-et-autonomisation-economique-de-la-femme-une-serie-d-emissions-lancees-par-radio-manegda-de-kaya_576bb0a5e3475_l220_h230.jpgC’est en direct de la 99.4 FM que la série d’émissions radiophoniques a été lancée par le haut-commissaire du Sanmatenga, Bruce Emmanuel W. Sawadogo, dans l’enceinte des locaux de la radio Manegda. Initiée par la Radio rurale internationale (RRI) et le projet « Victoire contre la Malnutrition » (VIM) en collaboration avec la radio Manegda de Kaya, cette série d’émissions vise l’autonomisation de la femme, la contribution de la femme à la sécurité alimentaire. 

Pour l’opérationnalisation de ce projet, c’est la radio Manegda de Kaya qui a été associée. Selon le PDG de la radio Manegda, Samuel Bamogo, il s’agit concrètement de réaliser une série de 12 émissions radiophoniques interactives sur le leadership et l’autonomisation économique des femmes à l’adresse des populations des communes de Kaya, Pissila, Namissiguima et de Barsalogho. 

Pour une phase pilote, ce sont les villages de Pissila, de Solomnoré, de Fanka, de Tamasgo et de Dem qui seront particulièrement concernés. Deux groupes d’écoute communautaires dont un groupe féminin ont été mis en place et dotés de postes radiophoniques à cet effet. A croire le PDG, les émissions de 30mn chacune seront diffusées tous les lundis à partir de de 19H et rediffusées les jeudis à 20H. 

La première émission sera diffusée, selon lui, le 20 juin 2016 prochain. Tout en promettant jouer sa partition pour la réussite de cette campagne de sensibilisation, Samuel Bamogo a tenu a remercier les promoteurs de cette initiative et particulièrement RRI, qui pour améliorer les réalisations, a renforcé les capacités techniques de la radio Manegda. 

Avant de lancer officiellement ce projet, le haut-commissaire de la province du Sanmatenga, a salué l’initiative en ce sens que le rapport malnutrition-développement est évident et ce projet permettra de résoudre la question de pauvreté des populations les plus vulnérables. 

Il s’est réjoui du choix de son ressort territorial pour la mise en œuvre de la phase pilote. Il dit nourrir l’espoir que les résultats seront concluants pour une extension du projet sur toute l’étendue de la province. Suite à la cérémonie de lancement officiel de la série d’émissions radiophoniques, les autorités présentes ont effectué une visite guidée dans les locaux de la radio Manegda. Toute chose qui les a convaincus de la capacité de cet organe de médias à réussir sa mission dans ce projet pilote.

Pour Johanny Zabramba, représentant du coordonnateur du projet VIM, la mise en œuvre de ce projet entre en droite ligne avec les objectifs de sa structure qui est de réduire l’insécurité alimentaire parmi les populations vulnérables au Burkina Faso. Selon lui, le projet VIM et ses partenaires visent à terme l’installation durable de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la province du Sanmatenga.

 « Cet objectif intègre une large sensibilisation et une amélioration des connaissances des populations cibles aux bonnes pratiques culturales et nutritionnelles. » a-t-il précisé. Le renforcement de l’implication et la valorisation du rôle de la femme dans le processus de sécurité alimentaire et nutritionnelle est selon lui pris en compte dans ce projet. 

Selon Yolande Traoré, spécialiste genre de ACDI/VOCA/VIM, les femmes rurales jouent une part importante dans le domaine agricole, cependant, les stéréotypes leurs lègues des rôles moins valorisants. Le présent projet vise donc à créer l’équité entre les genres à travers des thèmes en relation avec le leadership et l’autonomisation économique. Son souhait est que les femmes s’en approprient pour leur auto promotion. Rendez-vous a été donné le 20 juin prochain aux auditeurs de la radio Manegda sur la fréquence 99.4 FM pour la diffusion de la première émission interactive sur le leadership et l’autonomisation économique des femmes rurales.

AIB


27/06/2016
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Commune de Kaya : Ouédraogo Boukari, élu maire

Le conseil municipal de Kaya a tenu ce samedi 25 juin 2016 dans la salle de conférence du Conseil Régional du Centre-Nord, sa première rencontre consacrée à la mise en place de l’organe de gouvernance dudit conseil ainsi qu’à la désignation des conseillers régionaux. Les travaux ont été dirigés par un présidium de séance dont Rabo Guibrilla, le plus âgé et Diallo Idrissa, le plus jeune ont été respectivement président et secrétaire.

Monsieur Boukari OUEDRAOGO, maire élu de KayaC’est Boukari Ouédraogo du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) qui a été élu maire de la commune de Kaya. Avec cent huit (108) voix contre cinquante-quatre (54) pour son adversaire. l’Instituteur Certifié a été ainsi élu ce samedi 25 juin 2016, pour présider aux destinées de la cité du cuir et des brochettes au couracoura pour une période de cinq (05) ans. Il sera accompagné dans sa lourde mission de madame Sawadogo Binta et de Monsieur Sawadogo Abdoul Aziz élus respectivement premier et deuxième adjoint au maire.

Cette nouvelle équipe a de nouveaux défis à relever. Et pour le nouvel édile, la participation citoyenne et le civisme des uns et des autres sont plus que nécessaires pour arriver à bout des nombreuses difficultés de développement de la cité.
Programmé puis reporté pour des raisons de sécurité, c’est finalement ce samedi 25 juin que le conseil municipal de Kaya, issu des élections du 22 mai 2016, a mis en place son organe dirigeant. Sur convocation du préfet, Président de la Délégation Spéciale de Kaya et placée sous haute sécurité, cette première rencontre des conseillers de Kaya s’est tenue sans incident majeur.

L’organe dirigeant au complet
Président : Ouedraogo Boukare dit Burki (MPP)
1er Adjointe : Sawadogo Binta (MPP)
2eme Adoint : Sawadogo Abdoul Aziz (MPP)
Président de la Commission finances : Ouedraogo Hubert (MPP)
Président de la Commission Environnement : Sawadogo Ouamarou Édouard (MPP)
Président de la Commission aménagement du territoire: Ouedraogo Moussa (MPP)
Président de la Commission affaires générales : Ouedraogo Adama (UDS)
Conseillers régionaux : Soulga Ousseni et Ouedraogo André Richard (MPP)

Sciences-campus.info


27/06/2016
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NAMENTENGA - Projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire : les objectifs et les activités partagés aux acteurs provinciaux

Le Haut-commissaire de la province du Namentenga, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou a présidé le vendredi 3 Juin 2016, un atelier provincial d’information et de sensibilisation sur le warrantage à travers le projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire (PRRIA). A l’issue des échanges sur les différentes communications, les participants ont formulé  plusieurs recommandations.

Les objectifs et les activités prévues dans le cadre du projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire (PRRIA) ont été présentés aux différents acteurs de la province. Il en ressort que d’importants investissements seront réalisés. Ainsi, Boulsa, Dargo, Tougouri  et Yalgo seront  bénéficiaires de la construction de magasins communaux de stockage des produits du warrantage d’une capacité de 100 tonnes chacun. 

 

C’est  au regard notamment de la présence d’institutions de microfinance dans leur ressort communal respectif, de l’importance de leurs potentialités agricoles que ces 4 communes, sur les huit que compte la province, ont été retenues. Ces magasins seront gérés par une organisation paysanne recrutée au sein de la commune. Toutes les huit communes ainsi que le chef-lieu de la Province bénéficieront de la construction de magasins pour la SONAGESS, dans le but de rapprocher les vivres aux communautés.

 

 En outre, 270 bénéficiaires dont 150 femmes des communes de Tougouri et de Bouroum recevront  chacun quatre animaux dont un mâle, dans le cadre de la reconstitution du cheptel des ménages vulnérables des petits ruminants. Dix personnes identifiées à travers la province  bénéficieront chacune  de la construction et de l’équipement d’un poulailler et de 10 poules et un coq.

 

 Au cours de la campagne agricole 2016/2017 les  communes de Boulsa, Dargo, Nagbingou et Zéguédéguin obtiendront d’intrants pour la culture du niébé pour plus de 500 ha au profit de plus de 1000 femmes. Financé par la banque islamique de développement, ce projet de cinq ans 2014-2019 nécessite quelques réajustements pour tenir compte de certaines réalités selon les participants, selon les communicateurs. Les jeunes et les femmes constituent les cibles privilégiées. Ils sont déjà identifiés par les services techniques de développement  du monde rural. 

 

Pour permettre à tous les participants d’être  au même niveau d’information, quatre communications, portant notamment sur la présentation du projet,  le warrantage comme outil de lutte contre la pauvreté, en milieu rural ; définition –atouts-faiblesses ; stratégie de mise en œuvre du warrantage dans le cadre du PRRIA, ont été présentées. 

 

Après ces communications suivies de débats, les préoccupations ont principalement porté sur les produits  warrantage, la disponibilité de la caisse populaire de Boulsa pour accompagner les opérateurs de mise en œuvre,  à l’alimentation  pour bétail, le fonds de garantie. Sur la qualité des animaux payés par un appel d’offre, ils ont suggéré que les quatre  autres communes qui n’ont pas bénéficié soient accompagnées pour promouvoir le warrantage.  Toutes les préoccupations soulevées ont  eu des réponses satisfaisantes, selon les participants. Le Haut-commissaire Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou a invité la caisse populaire à s’assurer que des fonds y relatif existent. 

 

Ainsi imprégnés, et pour le succès du projet, les participants ont formulé des recommandations. Ils ont jugé indispensables que  tous les chefs de service du développement rural soient associés aux rencontres provinciales, que  le devoir  du compte rendu à la base soit effectif, que le choix des sites des magasins de warrantage soit participatif et que les listes  des bénéficiaires soient finalisées. Très ému par les résultats obtenus, le coordonnateur régional du projet Halidou Ouédraogo a témoigné sa gratitude aux participants pour leurs diverses contributions qui ont permis de finaliser certains aspects du projet. «Au regard des objectifs du projet attendus pour une meilleure résilience de la population, j’exhorte les acteurs à jouer pleinement leur rôle et à apporter  un appui au projet pour la réussite de ses activités», a conclu  le Haut-Commissaire du Namentenga.

AIB


09/06/2016
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Résilience en matière d’habitat: la Croix rouge lance un premier projet du genre à Boulsa

La présidente d’honneur de la Croix-Rouge Namentenga, Massadalo Yvette Nacoulma /Sanou, par ailleurs Haut-commissaire de la province, a procédé au lancement du projet ‘’Résilience des populations en matière d’habitat’’ le Jeudi 2 Juin 2016 à Boulsa. C’était en présence du président de la Croix rouge Burkinabè Dénis Bakyono  et des représentants de la direction régionale de l’habitat et de l’urbanisme du Centre-Nord.

L’accès à un logement décent est un droit garanti pour tous. Pour y contribuer, la Croix rouge burkinabè a initié un projet dénommé ‘’Résilience des populations en matière d’habitat’’. Selon les initiateurs, il s’agit d’enseigner les techniques de construction d’habitats  durables aux communautés rurales afin qu’elles soient  plus résistantes aux calamités. 

 

Ainsi, elles pourront réaliser des forages, des  latrines, des foyers améliorés, des diguettes, des cordons pierreux, des reboisements les communautés dans les trois villages bénéficiaires.  Il s’agit du village de Yagbtenga dans la commune de Boala, Nièga et Lillyala dans la commune de Boulsa. D’une durée de deux ans, le projet, coordonné par Prosper Zombré, a été financé par la Croix-Rouge Luxembourgeoise à hauteur de 131 millions de francs CFA pour les 9 premiers mois. 

 

A cet effet, la représentante Pays Alexandra Harkay du Luxembourg a aidé à la connaissance des tenants et des aboutissants du projet par  une communication  suivie de débats. Relativement à la question de savoir si les populations situées dans les zones inondables seront délocalisés sur les hautes terres, l’équipe du projet indiquera que l’objectif du projet est de promouvoir des techniques de construire des habitats durables tout en apportant un appui   aux personnes vulnérables identifiées par les communautés.

 

 Les  Commissions villageoises de développement, les volontaires Croix-Rouge, les chefs de villages se sont vues confiés cette mission d’identification. Le choix des villages de Yagbtenga et de Lillyala pour bénéficier des forages a été explicité et la question de la sécurisation foncière évoquée. «Il est le premier du genre. À cet effet, je compte sur vous pour son succès», a indiqué Mme Harkay. « J’invite la coordination du projet à s’inspirer de l’expérience des autres projets notamment l’ONG/Plan et  à se référer aux autorités locales dans leurs diverses interventions dans les villages. 

 

Je  remercie  la Croix-Rouge Burkinabè et  celle du Luxembourg pour leurs contributions», a déclaré le Haut-Commissaire Massadalo Yvette Nacoulma /Sanou. Et le chef du village de Boala de traduire la satisfaction de sa population face à un tel projet. « Nous sommes contents et nous  remercions beaucoup ce projet.  Une fois de retour, nous allons réunir les populations pour les inviter à se mobiliser  pour le succès du projet», a-t-il soutenu. Le projet ‘’Résilience des populations en matière d’habitat’’ prévoit construire le siège du comité provincial de la Croix-Rouge du Namentenga à Boulsa. 

 

AIB


09/06/2016
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