Region du Centre-Nord

Play-back, danse solo, récital, sketch, slam, poème et orchestre live, telles ont été les prestations offertes par les élèves des établissements d’enseignements catholiques du diocèse de Kaya à un charmant public qui ne s’est pas fait prié. De la maternelle à l’enseignement secondaire, avec l’accompagnement musicale de l’orchestre « les messagers de l’Education et de la Paix » en sortie inédite, élèves et encadreurs ont tenu à travers cette soirée culturelle et artistique, à dire merci au père évêque Mgr Thomas Kaboré, président du Conseil Diocésain de l’enseignement catholique du diocèse de Kaya pour ses nombreux efforts et surtout pour les résultats engrangés dans le domaine de l’éducation.

Selon l’abbé Emmanuel Sawadogo, directeur diocésain de l’enseignement catholique, l’enseignement catholique a connu un essor avec l’engagement de SE Mgr Thomas Kaboré. De 04 établissements d’enseignement en 1999, l’enseignement catholique diocésain en compte 32 pour l’année scolaire 2015-2016 couvrant tous les secteurs éducatifs de la maternelle à l’université. Ces 06 écoles maternelles, 16 écoles primaires, 07 collèges, 03 lycées et 01 école supérieure polytechnique réparties dans 3 provinces du Namentenga, du Sanmatenga et du Passoré sont administrées par la direction diocésaine de l’enseignement catholique (DDEC).

Les statistiques 2015/2016 de la DDEC relèvent 740 enfants des écoles maternelles, 3954 élèves du primaire, 1973 élèves au post primaire et secondaire et 121 étudiants à l’école supérieure polytechnique qui compte 04 filières, à savoir le géni civil, le géni hydraulique rural, le géni électrique et informatique industriel et la finance comptabilité.

Saluant les efforts conjugués des acteurs de l’éducation sous l’égide du président du conseil diocésain de l’enseignement catholique, l’abbé Emmanuel Sawadogo fait noter une satisfaction des résultats des examens scolaires. Le taux moyen de succès pour la session de 2016 est de 86,22% au CEP et de 60,66% au BEPC. A l'examen du Baccalauréat, ce taux est de 87,5%. « Grâce à l’engagement assuré des enseignants et l’appui des partenaires éducatifs de l’Etat ainsi que des partenaires techniques et financier, l’enseignement catholique essaie d’apporter sa modeste contribution à l’Etat burkinabè pour une instruction et surtout une éducation de qualité pour tous. » a-t-il précisé.

Ces résultats de l’enseignement catholique, gage de l’engagement de Se Mgr Tomas Kaboré et objet d’auto satisfaction, ont valu la reconnaissance de l’Etat, garant de l’éducation pour tous, à travers deux distinctions honorifiques respectivement en 2005 et en 2015 d’où l’organisation de cette nuit d’honneur au premier responsable.

Des lauriers que le père évêque dédie à l’ensemble des acteurs de l’éducation dont les efforts conjugués ont produits ces résultats. « Le maitre fait un travail difficile et parfois ingrat, et c’est l’occasion de dire merci à tous les enseignants à tous les niveaux pour les préparations des classes, pour les corrections des copies avec les lampes, pour le manque de sommeil. » a-t-il reconnu.

De son engagement pour l’éducation, Mgr Thomas Kaboré dit le tenir d’une déformation professionnelle. « J’ai été enseignant pendant 17 ans. Et quand j’ai été nommé évêque à Kaya, cette déformation professionnelle m’a suivie. Je ne sais faire d’autre que enseigner ; puisque je n’ai fait autre que cela. » a-t-il confié.  Et de poursuivre : « Quand j’arrivais à Kaya (en 1999), on disait que les provinces du Namentenga et du Sanmatenga avaient les plus faibles taux de scolarisation ; je me suis dis que naturellement notre principale œuvre sociale devra être l’enseignement parce que pas d’enseignement, pas d’éducation, pas de développement. »

Nuit d’hommage et de détente, la soirée du 07 juillet 2016 a également été une nuit du mérite. Des récompenses ont été remises à des acteurs de l’éducation. L’OCADES, principal partenaire financier de l’enseignement catholique en a saisi l’opportunité pour remettre des prix aux lauréats du concours de slam et de récital entrant dans le cadre du projet « renforcement de la démocratie et de la cohésion sociale au Burkina post insurrection ».

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